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Marie nous propose un résumé de l'allocution du président de la République française.

Dernière mise à jour : 6 mai 2020

16 mars 2020. 20h.


Le président de la République a pris des décisions temporaires, avec les conseils des scientifiques, pour nous protéger face à la propagation du coronavirus.


Il faut se protéger soi, mais aussi les personnes autour de nous, car même si on ne présente aucun symptôme, on peut transmettre le virus. Nous devons ralentir la progression du virus. Pour cela respectons les « gestes barrière », afin de préserver les personnes les plus vulnérables.


Si vous n’avez pas de signe grave, contactez votre médecin traitant. N’allez à l’hôpital qu’en cas de forte fièvre, ou de difficulté à respirer, sinon les médecins ne pourront pas faire face à la vague de cas graves. Il faut faire preuve de solidarité et de sens des responsabilités.


La priorité absolue, selon les scientifiques, c’est de limiter le nombre de personnes avec qui on est en contact, chaque jour. Après avoir consulté les scientifiques et en conscience, le président a pris des mesures pour réduire nos déplacements et nos contacts, pour 15 jours au minimum.

Il est important de garder son calme et ne pas écouter les fausses informations.


Nous sommes « en guerre » ! Ça ne veut pas dire que nous luttons contre une armée ou un pays, mais contre un virus invisible, qui progresse. C’est une guerre sanitaire, ça veut dire que nous devons lutter contre une épidémie, jour et nuit.


Toutes les réformes en cours, comme la réforme des retraites, sont suspendues. Le gouvernement et le parlement travaillent pour répondre à l’urgence et gérer la crise, pour que la vie démocratique et le contrôle du parlement, continuent.


Les soignants sont en première ligne, c’est pourquoi les masques et le gel seront réservés à l’hôpital et aux médecins des villes et des campagnes. Pour les autres spécialistes et dentistes, des solutions seront trouvées. Il faudra aussi garder les enfants des soignants. Un service de garde est en place dans les crèches et les écoles. Pour les aider dans leurs déplacements, des taxis et des hôtels pourront être mobilisés. L’état paiera.


Dans le Grand-Est, il y aune saturation des hôpitaux. Un hôpital de campagne va être monté en Alsace. Les armées apporteront leur secours pour déplacer les malades les plus graves et décongestionner ainsi les hôpitaux.


Les frontières de l’entrée européenne et de l’espace Schengen seront fermées. Tous les voyages entre pays européens et hors Europe, sont suspendus. Les français qui sont à l’étranger et qui souhaitent rentrer, pourront contacter les consulats pour organiser leur rapatriement.


Cette crise sanitaire, aura des conséquences majeures, mais ne remet pas en cause la protection des plus fragiles, des entreprises, des salariés et des indépendants. Les grandes associations et les collectivités locales, feront en sorte que les plus démunis et isolés, soient nourris et protégés. Aucun français ne sera laissé sans ressources.


Concernant la vie économique, aucune entreprise, grande ou petite, ne sera livrée au risque de faillite. Pour les entreprises, il y aura un report des charges fiscales et sociales, et un report des échéances bancaires, pour les prêts contractés auprès des banques. Les plus petites entreprises n’auront rien à débourser, ni pour les impôts, ni pour les cotisations sociales. Toutes les factures et loyers seront suspendus. Les salariés bénéficieront d’un dispositif de chômage partiel et les entrepreneurs bénéficieront d’un fond de solidarité, soutenu par l’état et les régions. Nous serons au rendez-vous pour que notre économie soit préservée, ainsi que le pouvoir d’achat des travailleurs.


Nul ne sait la suite. Avec les éclairages des scientifiques et les expériences de terrain, il faudra nous adapter. Nous continuerons à avancer sur le vaccin. Le président nous dira la vérité sur l’évolution de la situation.


Restons unis, solidaires et agissons ensemble, comme le font les soignants, les pompiers et les acteurs de la société civile. Ne pas céder ni à la panique, ni au désordre. Accepter ces contraintes. Elles seront appliquées à tous et appliquons-les à nous-mêmes.

Cette période va beaucoup nous apprendre. Quand cela va passer, nous serons plus forts qu’avant moralement et nous en tirerons les conséquences. Hissons-nous collectivement et individuellement !

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